1. La SCI de construction vente : ce type de SCI a pour but de construire et de revendre aussitôt la construction finie dans l’objectif de réaliser une plus-value, donc des bénéfices. La société n’est pas imposée, mais les associés (au minimum deux associés et pas de maximum) sont imposés à l’IR. Pour ce type de SCI aucun capital minimum n’est demandé et un capital variable est possible. Les associés de la SCI construction vente peuvent apporter des apports en numéraire (pas nécessairement libéré en totalité à la création), en nature ou en industrie (l’associé qui apporte en industrie a la même responsabilité que l’associé qui a apporté la plus petite part en capital). Les associés de la SCI sont indéfiniment responsables des dettes de la société. Il faut obligatoirement une construction pour bénéficier de ce type de SCI, une simple rénovation ne suffit pas. Le statut de SCI construction vente disparaît une fois les opérations (construction et revente) sont finies. Un ou plusieurs gérants peuvent gérer la SCI de construction vente (désignés lors de la rédaction des statuts ou par acte séparé), les décisions concernant la société se prennent en assemblée générale ordinaire ou extraordinaire ou par écrit.

 

2. La SCI d’attribution : elle prépare le partage entre les associés d’un bien immobilier. La SCI d’attribution a pour objectif d’acquérir un bien immobilier et ensuite de le diviser entre les associés. C’est un achat en commun. Il n’y a pas de capital minimum à apporter pour ce type de SCI. Les apports peuvent être en numéraire ou en nature. Ce type de SCI sert dans le cadre d’une préparation d’une opération immobilière importante. Il faut prévoir le partage de l’immeuble entre les différents associés par rapport à leur apport dans les statuts. Une fois l’opération réussie le statut de la SCI d’attribution disparaît automatiquement.

 

3. La SCI de location : la plus classique la SCI familiale : ce type de SCI se caractérise par un lien parenté entre les associés de la SCI. Chaque associé doit apporter une partie d’un bien immobilier qu’ils ont en commun. Dans cette SCI il y a un également un gérant et il faut évidemment rédiger les statuts. Il faut absolument avoir recours à un notaire puisque cette dernière part d’un apport immobilier.

 

4. La SCI de jouissance à temps partagé ou “multipropriété” : des personnes investissent dans une SCI et chaque associé de la SCI dispose d’une période définie durant l’année pour occuper le bien immobilier.