Les avantages et inconvénients des locaux vides

Qu'il s'agisse d'une habitation résidentielle ou d'un local commercial, les frais d'entretien et de gestion sont moins élevés que pour un espace meublé. Si vous comptez en faire la location, vous profiterez d'une meilleure sécurité pour ce qui concerne la perception des loyers, et d'une rotation moins irrégulière des locataires. Retenez toutefois que des loyers perçus - quand il s'agit de locations vides - constituent pour l'impôt des revenus fonciers. Et ce, même si le locataire utilise ces logements comme résidence principale ou secondaire.

Les avantages et inconvénients de l'habitation meublée

Selon les statistiques, il semble que les habitations meublées assurent une meilleure rentabilité (10 à 30% plus cher que pour un même espace loué vide) et que la fiscalité en est plus favorable - puisqu'ils s'inscrivent dans la catégorie Bénéfices industriels et commerciaux. D'un autre côté, en cas de location, ce rendement peut être affecté par le changement fréquent de locataires et un entretien plus onéreux que pour la location vide. La durée minimale d'un bail est généralement d'un an.

Investir dans des locaux commerciaux

En investissant dans un immeuble commercial (vide ou meublé) vous diversifiez votre patrimoine immobilier. Le contenu du bail est plus libre si vous le comparez à celui du bail d'habitation. A titre d'exemple, la taxe foncière qui peut être mise à la charge du locataire. Vous pouvez vous fier à l'Indice du Coût de la Construction ou à celui des Loyers commerciaux pour réviser les loyers. S'ils sont assujettis à la TVA, il vous sera possible de la récupérer si vous devez effectuer des travaux.

Précisions :

En France, pour louer un immeuble commercial ou une habitation, vous devez vous inscrire au registre du Commerce et des Sociétés comme loueur professionnel (LMP) ou loueur non professionnel (LMNP). Pour un statut de loueur non professionnel, vous pouvez opter pour le régime forfaitaire qui vous permet de réduire votre imposition sur vos loyers de 50%. En tant que loueur professionnel, votre revenu locatif ne doit pas excéder 23 000 euros par année ; de plus, ces recettes ne doivent pas être inférieures à l'ensemble de vos autres revenus (salaire, commissions, BIC). Il vous sera possible de déduire de votre revenu locatif les dépenses liées aux intérêts d'emprunt, aux travaux et vous pourrez également déduire une partie du prix des loyers, dans votre déclaration au fisc. A la lumière de ces faits, retenez que c'est la rentabilité nette (une fois les charges, droits, et autres frais déduits) qui doit être considérée pour évaluer si l'investissement dans un immeuble s'avère plus rentable meublé ou vide, quel qu'il soit.