Cette troisième baisse annuelle consécutive s'inscrit dans un environnement pourtant porteur, avec un retour des taux d'intérêt à un niveau très compétitif. La situation reste très contrastée selon les différentes zones géographiques. Malgré la pression sur les vendeurs et l'attentisme des acheteurs, Paris enregistre une quasi-stabilité (+0,5%) de son prix moyen au m², à 8230 euros. Dans le reste de l'Île-de-France et dans la plupart des régions de province, la baisse atteint entre 1,1 et 7,4 %. Seuls le Limousin, la Basse-Normandie et la Bretagne tirent leur épingle du jeu. De nettes variations sont également enregistrées selon les types d'investissements réalisés. Le parc destiné au locatif souffre toujours d'un manque d'acheteurs, tandis que les résidences principales profitent de l'amélioration du pouvoir d'achat immobilier des ménages. En termes de biens, les maisons et les petites surfaces collectives, recherchées, subissent une moindre érosion de leur valeur que les très grands appartements.